Le président Esmon SAIMON et ses collaborateurs ont assisté aujourd’hui, lundi 17 septembre 2018 à Teva i Uta, aux côtés du président Gaston TONG SANG, à l’ouverture officielle du 29ème Congrès des communes de Polynésie française dont le thème est le statut de l’élu.

Cette cérémonie d’ouverture, qui a débuté par les discours officiels du président du Syndicat pour la promotion des commune, M. Cyril TETUANUI, du maire de la commune de Teva i Uta, M. Tearii ALPHA, du président du CESC, M. Winiki SAGE, du président de l’assemblée de la Polynésie française lui-même, du Président du Pays, M. Edouard FRITCH, et du secrétaire général du haut-commissariat, M. Éric REQUET, s’est déroulée en présence des membres du gouvernement, du président de la délégation sénatoriale aux collectivités territoriales et à la décentralisation, des parlementaires polynésiens, de plusieurs représentants à l’assemblée ainsi que de nombreux maires, adjoints au maire ou conseillers municipaux de toute la Polynésie.

M. Gaston TONG SANG a rappelé, au cours de son discours d’ouverture, le lien si particulier qui existe entre les maires et leurs administrés, mais également les lourdes responsabilités qui pèsent sur les épaules des premiers magistrats des communes polynésiennes et de toute la France. Il a indiqué l’opposition des membres de l’assemblée à l’interdiction du cumul des mandats qui obligera des maires compétents et appréciés de leurs électeurs à abandonner leurs villes et détournera ces derniers des urnes, au détriment de l’expression démocratique. 

Le président de la troisième institution du pays et maire de Bora Bora a clôturé son allocution en déclarant que s’interroger sur le statut des élus communaux ne revenait pas à créer un droit au confort au profit de ces derniers, mais simplement à assurer aux serviteurs les plus proches des populations un cadre juste et rassurant.

Cette cérémonie d’ouverture, haute en couleur, a permis aux membres de la délégation vanuataise de découvrir, en partie, la diversité des communes polynésienne, la place importante qu’elles occupent au sein du paysage politique et institutionnel polynésien, mais également l’engagement unanime des élus municipaux au service des intérêts supérieurs de leurs populations.