La nouvelle majorité dépose une motion de censure

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La motion de censure a été enregistrée sous le numéro 1750 au secrétariat général de l'Assemblée à 23 h22, mardi 15 février 2005.
Le texte, adressé au Président de l'Assemblée, en est le suivant :

"Conformément aux dispositions de l'article 156 de la loi organique n° 2004-192 du 27 février 2004 portant statut d'autonomie de la Polynésie française, les soussignés, représentants à l'Assemblée de Polynésie française, demandent à celle-ci de mettre en cause la responsabilité du Président de la Polynésie française, M. Flosse, ainsi que celle du gouvernement qu'il dirige.

Le résultat des élections du 13 février 2005 est sans appel : M. Flosse ne peut plus prétendre à une quelconque légitimité populaire et doit donc abandonner immédiatement la gestion des affaires du Pays.

De plus, la Polynésie française ne peut pas garder à sa tête un Président qui se renie en ne respectant pas l'engagement qu'il avait pris publiquement de démissionner en cas de défaite électorale.

Elle ne peut pas non plus garder un gouvernement dont l'action s'est résumée, depuis qu'il a été investi dans des conditions indignes d'une démocratie, à une surenchère électoraliste et démagogique préjudiciable aux intérêts fondamentaux du Pays.

Compte tenu de ce qui précède, nous déposons la présente motion de censure et nous vous demandons de soumettre celle-ci au vote de l'Assemblée dans les formes et délais fixés par l'article 156 précité de la loi statutaire."

Suivent les signatures des représentants de l'UPLD : Oscar Manutahi Temaru, Hirohiti Tefaarere, Emile Vernaudon, Antony Geros, James Salmon, Maryse Ollivier, Unutea Hirschon, Rosina Chin-Foo, Jean-Marius Raapoto, Jacques Drollet, Georges Handerson, Jean-Michel Carlson.