Ce mercredi 19 février 2025, la commission de l'éducation, de la jeunesse et des sports, présidée par M. Heinui LE CAILL, a organisé une réunion d’information afin de dresser un premier bilan de la mise en place des nouveaux rythmes scolaires, trois mois après leur instauration.

Les résultats ont été présentés par Mme Joëlle RALLET, inspectrice d’éducation nationale (IEN A), cheffe du département de l’action pédagogique éducative (DAPE) et adjointe du directeur général de la DGEE.

L’enquête menée auprès des familles, des équipes enseignantes et des inspecteurs, bien que non exhaustive, offre un premier aperçu des effets de cette réforme sur la vie scolaire des élèves polynésiens.

Les résultats révèlent une satisfaction générale : 74 % des familles et 71 % des enseignants jugent positivement ces nouveaux rythmes. Parmi les aspects appréciés figurent une meilleure conciliation entre vie scolaire et vie familiale, des après-midis plus courts facilitant l’organisation des parents et une répartition plus équilibrée des temps d’apprentissage.

Cependant, des défis subsistent. Les horaires scolaires restent parfois incompatibles avec les obligations professionnelles des parents, le manque d’activités périscolaires accessibles se fait ressentir et les communes rencontrent des difficultés financières pour soutenir leur mise en place.

Ces constats ont suscité de nombreux échanges parmi les élus présents. La question du financement des activités périscolaires par les communes a notamment été soulevée, pour accompagner les collectivités locales. La nécessité d’évaluer l’impact de la réforme sur les résultats scolaires des élèves a également été mise en avant, afin de s’assurer que ces ajustements bénéficient pleinement aux enfants polynésiens.

En réponse aux interrogations, Mme RALLET a annoncé la réalisation d’une nouvelle enquête en avril, dont les résultats seront communiqués d’ici la fin mai ou début juin. Elle a précisé que d’éventuels ajustements horaires dépendraient des décisions concertées entre les équipes pédagogiques, les communes et le ministère de l’Éducation.

Cette réunion a permis de dresser un premier bilan encourageant tout en identifiant des axes d’amélioration.