Séance d’ouverture de la session administrative du 24 mai 2018

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Monsieur le secrétaire général représentant le Haut-commissaire de la République en Polynésie française,

Monsieur le président de la Polynésie française,

Monsieur le député,

Monsieur le Vice-président, Mesdames et Messieurs les ministres du Gouvernement de la Polynésie française,

Monsieur le représentant du commandant supérieur des forces armées de la Polynésie française,

Mesdames et Monsieur les vice-présidents et membres du bureau de l’assemblée,

Mesdames et Messieurs les représentants, chers collègues,

Monsieur le conseiller économique, social et environnemental,

Monsieur le procureur de la République,

Madame l’administrateur général des finances publiques,

Monsieur le secrétaire général du gouvernement

Monsieur le secrétaire général du vice-rectorat,

Monsieur le payeur de la Polynésie française,

Monsieur le président de la Chambre de Commerce, d’Industrie, des Services, et des Métiers

Monsieur le représentant du bâtonnier de l’ordre des avocats,

Messieurs les représentants des organismes patronaux et syndicats de salariés

Messieurs les représentants des confessions religieuses

Madame la secrétaire générale, Mesdames et Messieurs les chefs de service,

Mesdames et Messieurs du public, et de la presse,

Chers internautes, auditeurs et téléspectateurs.

Après 14 ans de grave instabilité, une ère nouvelle s’offre enfin à notre pays.

Je ne ferai pas un inventaire exhaustif de toutes les majorités qui ont proliféré mais je citerai une dernière fois :

- 4 différents présidents qui se sont succédés – défiés – renversés plus d’une dizaine de fois ;

- d’innombrables remaniements ministériels ;

- 6 différents présidents de l’assemblée ;

- des majorités éphémères, parfois créées dans l’ombre ; et des tractations déjà caduques alors qu’elles n’étaient pas encore conclues.

Cette époque appartient désormais au passé, et seule l’histoire jugera du bilan laissé par les uns ou les autres.

Puis-je, au nom des dizaines de milliers d’électeurs qui se sont déplacés le 6 mai 2018, espérer avec vous : « de vrais débats d’idées »

Puis-je au nom des dizaines de milliers d’abstentionnistes qui ne se sont pas déplacés le 6 mai 2018, nous demander de leur redonner le goût de la chose politique - de la beauté de l’engagement public ? et espérer que nos concitoyens reviennent lors des prochains scrutins – encore plus nombreux - participer aux débats de notre société, et exprimer leurs choix encore plus massivement.

Chers amis, la campagne est terminée, elle a pu dans chacun des groupes, malheureusement prendre un tour excessif – Certains comportements ont peut-être blessé, certains propos sont peut-être difficiles à pardonner, les résultats ne sont peut-être pas ceux auxquels certains s’attendaient … mais il faut avancer - sans haine, ni regret – dans la paix et le respect.

Intéressons-nous à l’avenir, soyons responsables et n’ayons – chacun d’entre nous – qu’un seul objectif, celui de remplir avec courage, conviction et dignité, les tâches auxquelles nous sommes appelés.

  • la semaine dernière, vous avez souhaité me désigner pour diriger notre institution, je vous remercie encore de votre confiance ;
  • dans la foulée le bureau de l’assemblée a été constitué ;
  • le lendemain le chef de notre majorité, Monsieur Edouard FRITCH, a été élu pour présider le pays, il a immédiatement opté pour cette lourde charge et son remplaçant a aussitôt pris ses fonctions ;
  • Hier, le gouvernement a été constitué – les ministres concernés ont opté pour leurs nouvelles fonctions – et leurs remplaçant sont déjà installés; à cet égard je souhaite la bienvenue à ceux qui nous ont rejoint dans l’hémicycle :
  • D’abord de Monsieur Charles FONG LOI (vendredi dernier), et depuis hier :
  • Madame Monette HARUA,
  • Madame Yvannah POMARE-TIXIER,
  • Madame Moehara TUPANA,
  • Monsieur Luc FAATAU et
  • Monsieur Antonio PEREZ

Les actes ont été signés, enregistrés et publiés au Journal officiel sans délai, le tout grâce à une parfaite synchronisation des services de l’Etat et du pays – grâce à une collaboration étroite entre le haut-commissariat, la présidence et l’assemblée.

Dès aujourd’hui, nous déterminerons nos présences dans les commissions et nous choisirons les présidents qui devront à les animer.

Monsieur le président de la Polynésie française, j’ai le plaisir de vous indiquer que votre majorité à l’assemblée est en ordre de marche, prête au défi d’une Polynésie prospère et solidaire !!

Je ne doute pas que le dossier de la Protection Sociale Généralisée sera une de vos priorités immédiates ; l’un des volets concerne spécialement le régime de retraite des élus de l’Assemblée (même si les enjeux sont modiques par rapport aux chiffres colossaux des déficits qui continuent de se creuser de jours en jours…)

Tous les élus participeront aux efforts de redressement du régime de retraite de la CPS. C’est une promesse que nous avons faite aux électeurs, c’est une question d’équité et de morale vis-à-vis de tous les cotisants à qui nous allons demander des efforts, c’est une question d’exemplarité et de bon sens. Il n’y a aucune raison pour que ce texte ne soit pas voté avant la prochaine session budgétaire.

Tels sont, Monsieur le président de la Polynésie française les premiers éléments que je pouvais vous apporter, et je vous invite à décliner le travail et le plan de charge auquel nous auront à faire face

Je vous remercie de votre attention