Ouverture du 5è salon de la création d'entreprise à l'Assemblée

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Monsieur le Président de la Chambre de Commerce, de l'Industrie, des Services et des Métiers
Mesdames, Messieurs les membres de la C.C.I.S.M
Mesdames, Messieurs les créateurs d'entreprises,
Mesdames, Messieurs les créateurs de richesse et d'emplois,

Bienvenue dans le hall de l'Assemblée de la Polynésie française où se déroulent traditionnellement vos salons.

C'est avec humilité que je suis présent ce matin. Avec humilité parce que je ne suis pas pour grand-chose ni dans le concept de cette manifestation ni dans son organisation.

Mais c'est avec fierté que la "maison" que je préside accueille les témoins vivants d'une société en pleine mutation.

Depuis plusieurs mois, j'entends les plaintes et les complaintes de certains de nos concitoyens qui déplorent l'instabilité politique et de la morosité économique qui en découle ; depuis plusieurs mois, je m'inquiète de certains indicateurs qui ne sont pas satisfaisant ;

Mais votre présence, votre dynamisme, votre confiance dans l'avenir me re-motivent et me permettent de continuer le combat qui est le mien.

Aucune politique sociale ne peut prospérer si l'économie ne marche pas, aucune politique de santé, aucune formation professionnelle, aucun loisir ne peut être financé dans un marché attentiste et frileux.

J'apprécie donc à sa juste valeur l'initiative de votre salon qui rappelle que l'Entreprise naît d'abord d'une volonté privée, que cet engagement comporte un risque que l'entrepreneur accepte d'assumer et que la rémunération de ce risque - le profit - est noble et respectable.

Cependant, l'entreprise n'est pas seulement une "machine à distribuer des dividendes" ; la richesse produite sert aussi à payer les salariés, les fournisseurs, la couverture sociale, les impôts et taxes… Il faut donc chérir cette production et l'amplifier.

L'Assemblée de la Polynésie française est le lieu où se décident les principaux axes de notre développement économique et social. Les décisions que prennent les représentants ont un impact direct sur votre activité.

J'ai souvent regretté que nos délibérations soient insuffisamment éclairées par les avis des professionnels concernés. C'est pourquoi j'ai donné consignes à mon cabinet pour que vous soyez systématiquement prévenus des projets ou propositions relevant de vos secteurs. De plus, j'inviterai les présidents des commissions législatives à entendre systématiquement les conseillers désignés au C.E.S.C, les membres des assemblées consulaires, des corps constitués ou des syndicats avant de rendre leurs rapports.

Je souhaite qu'une démarche similaire puisse être suivie par chacun, quelque soit sa place (ministre, représentant ou Tavana). Le développement de l'esprit d'entreprise n'est pas seulement l'affaire de quelques techniciens, il ne pourra s'exprimer que si l'exemple vient des responsables.

C'est, en travaillant la main dans la main, ensembles les acteurs économiques et les acteurs politiques, que nous réussirons le développement de notre pays. A mon humble niveau j'oeuvrerai sans relâche à rechercher cette complicité.

Je vous souhaite encore tout le succès que vous méritez et vous remercie de votre attention.

Philip SCHYLE !