Réunion d’information sur la neuroéducation : une approche scientifique au service de l’apprentissage
Le vendredi 15 novembre 2024, une réunion d’information organisée par la commission de l’éducation, de la jeunesse et des sports s’est tenue à l’Assemblée de la Polynésie française. Cette rencontre a permis de mettre en lumière la neuroéducation, une approche innovante qui conjugue neurosciences et sciences de l’éducation pour améliorer les pratiques pédagogiques et favoriser le bien-être des élèves.
Dans la salle Sonia AGNIERAY-THUNOT, Mme Marie GOETZ-GEORGES, inspectrice de l’éducation nationale, accompagnée de Mme Emmanuelle PINET, Mme Lindsay CHANGUY et Mme Jill BENNETT-ADAMS, enseignantes, a présenté les avancées récentes en pédagogie et leurs applications concrètes dans le système éducatif polynésien.
Les discussions ont porté sur les fondements de la neuroéducation, qui s’appuie sur une meilleure compréhension des mécanismes du cerveau pour optimiser les apprentissages. Cette démarche vise également à renforcer l’estime de soi des élèves et à développer leur capacité à gérer leurs émotions, éléments clés pour un apprentissage efficace.
Parmi les initiatives présentées, l’intégration d’un nouveau domaine intitulé "bien-être et bien apprendre" dans les programmes scolaires polynésiens a particulièrement retenu l’attention. Ce dispositif innovant est complété par des formations proposées aux enseignants pour adapter leurs méthodes pédagogiques aux besoins des élèves, ainsi que par des interventions en classe menées par une Brigade d’Intervention Cerveau et Cognition. Par ailleurs, des conférences destinées aux parents permettent de les sensibiliser à cette approche et de les impliquer activement dans la démarche.
Les élus présents ont salué cette initiative ambitieuse, soulignant son potentiel pour rendre les élèves acteurs de leurs apprentissages et réduire les inégalités scolaires. Cette réunion s’inscrit dans une dynamique plus large visant à intégrer les avancées scientifiques au service de l’éducation et à soutenir le développement de cette méthode à travers la future charte de l’éducation.