Dans la continuité des travaux relatifs à l'évolution et l'encadrement de l'observation des cétacés en Polynésie française, la présidente de la commission du tourisme, de l’écologie, de la culture, de l’aménagement du territoire et du transport aérien, Mme Teremuura KOHUMOETINI-RURUA, a organisé, ce mercredi 6 mars 2024, un atelier Convergence "Définir ensemble un cadre durable d’observation des cétacés" dans le hall de l’assemblée de Polynésie française », en partenariat avec la Direction de la modernisation et des réformes de l’Administration (DMRA) et son réseau de facilitateurs.

Cette journée a rassemblé des opérateurs de Tahiti et Moorea, ainsi que des organismes représentatifs tels que la CCISM, Tahiti Tourisme et la DIREN dans l’objectif de définir les bonnes pratiques afin que le sanctuaire marin polynésien reste le meilleur refuge au monde pour les cétacés tout en favorisant le développement de l'activité économique.

Le format adopté est celui de l'intelligence collective consistant à partager et échanger de manière structurée et constructive sur la thématique. Les sujets portaient notamment sur « le contrôle », « l’autorisation et licence », « la formation sensibilisation (guide, capitaine) » et « la règlementation ».

Cette initiative intègrera d'autres groupes d'opinion afin de refléter la vision globale sur l'observation des cétacés.

Car les menaces envers la diversité biologique sont nombreuses et une programmation de Société à effet progressif ou à discussion progressive est essentielle. Nous pouvons protéger la « Vie » sans que cela n’ait de conséquence brutale. Prendre le temps d’éduquer, d’informer, de récolter des données fiables, de partager l’information, de réfléchir à l’amélioration du cadre juridique de manière commune, de tester des réglementations et d’en tirer des conclusions sur la nécessité de les améliorer jusqu’à obtenir un cadre viable et supportable.

La particularité polynésienne pourrait ainsi devenir un avantage significatif pour le fenua en devenant une destination de choix, à condition d’avoir des pratiques responsables et exemplaires dans le plus grand respect de ces animaux majestueux.