Marcel Tuihani reçoit les associations familiales catholiques

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Marcel Tuihani reçoit les associations familiales catholiques

Le président de l’assemblée Marcel Tuihani a reçu ce matin une délégation des associations familiales catholiques conduite par le président de la confédération nationale des associations familiales catholiques, Monsieur Jean-Marie Andrès et Jean-Joseph Bodet, responsable des AFC outremer, ainsi que son représentant polynésien, Madame Marie-France Frémy.

Ensemble et durant plus d’une heure, ils ont échangé sur la situation des familles polynésiennes, partageant le constat qu’elles « sont en grand besoin » et vivent parfois « des situations alarmantes et inquiétantes ». Ce constat n’est pas propre à la Polynésie a souligné le président des AFC, tout en reconnaissant que « la Polynésie est confrontée à des défis particuliers qui peuvent menacer à terme sa cohésion sociale ».

« La solution n’est pas dans la répression, mais dans l’accompagnement et l’action économique et sociale. L’emploi est un élément essentiel du retour à la dignité des familles », a expliqué le président de l’assemblée qui s’est montré très préoccupé par la situation des familles polynésiennes. Le président des AFC a souligné pour sa part, que « la société c’est la famille », elle doit donc être au cœur de nos préoccupations, de l’information et de la prévention. Il a souligné que les familles doivent également être des acteurs des solutions, que la collectivité ne doit pas se substituer aux familles mais qu’elle doit les intégrer dans les solutions afin de rendre à nouveau les parents responsables de l’éducation de leurs enfants.

Le président de l’assemblée et le président des AFC partagent le fait qu’il faut « remettre les familles au travail pour qu’elles reconstruisent ces équilibres ». Marcel Tuihani considère que la politique actuelle de la famille, vue l’urgence, manque d’ambition et de planification. Il estime que de ce point de vue nous sommes encore trop dans le curatif. Pour lui, la solution ne peut être que globale, elle est nécessairement l’affaire de tous et nécessite une action politique transversale. Pour le président des AFC, le défi de la politique publique est de « permettre aux parents de redevenir les conducteurs de leurs familles. Les familles n’ont pas démissionné, elles sont désemparées » dit-il.

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