Dans un article publié sur son site internet et sa page facebook, Polynésie Première évoque l’appel d’offres auprès des compagnies aériennes pour les voyages à l’international pris en charge par le budget de l’assemblée.

Le président de l’assemblée tient à préciser que cet appel d’offre répond à l’obligation légale qui s’impose à tout acheteur public d’organiser une mise en concurrence dès le 1er franc en application du code polynésien des marchés publics et que cette mise en concurrence participe à la transparence de la commande publique de l’assemblée.

Le titre de l’article de Polynésie première est trompeur et son contenu est préjudiciable à l’image de l’institution, de son président, des élus et du personnel, et ce, à plusieurs titres :

Le titre de l’article évoque de manière tendancieuse « […] les voyages du personnel et de leurs ayants-droits » et laisse croire aux lecteurs que les voyages à titre privé pourraient être pris en charge par le budget de l’assemblée. Cette affirmation est fausse.

Seuls les déplacements à caractère professionnel des élus et des personnels de l’assemblée sont pris en charge par le budget de l’assemblée et ce n’est que dans l’hypothèse où les ayants-droits souhaitent les accompagner qu’un tarif conventionnel peut leur être facturé. Autrement dit, leurs déplacements restent toujours à leur charge personnelle.

Par ailleurs, le montant de 14,5 millions, n’est pas une estimation annuelle tel qu’annoncé par l’article, mais une estimation sur la durée totale du marché, soit 2 ans, conformément à l’article LP 223-6 IV du code polynésien des marchés publics.

Le président de l’assemblée regrette que la rédaction de Polynésie première ait trouvé bon de traiter avec autant de légèreté ce sujet qui a malheureusement suscité, sur les réseaux sociaux, une polémique stérile, mensongère et diffamatoire dont il appréciera des suites à donner.